Bretagne - A la découverte de Carnac

Vendredi 20 juillet 2012. En ce vendredi 20 juillet, c'est un petit rêve d'enfant que je réalise enfin : aller voir l'alignement de menhirs de Carnac***. Tout ça me rappelle ma vieille collection de timbres français et ces images des sites remarquables de la France... Carnac en faisait partie bien entendu !

Bon allez zou, on mange en vitesse avec Léa et Magali et on traverse le bras de la Bretagne de part en part pour rejoindre le Morbihan. "Tiens, c'est bizarre, Magali, mais dès qu'on file vers le sud de la Bretagne, le ciel s'éclaircit..." Quelque chose me dit que cette région de la Bretagne jouit d'un micro-climat bien sympathique ! En effet, dès qu'on arrive à Carnac, c'est un ciel pur et bleu qui nous salue. Génial !

Bon, autant le dire tout de suite, voir Carnac et son ciel bleu à peine quinze jours après avoir essuyé le déluge à Stonehenge, ça fait quand même un peu bizarre. La vérité, c'est que les deux sites n'ont strictement rien à voir l'un et l'autre. Si Stonehenge est complètement ramassé sur lui-même avec l'idée d'une architecture complexe évoquant une élaboration massive, il n'en est pas du tout de même avec Carnac. Ici, l'alignement s'étend jusqu'à perte de vue et on a que l'embarras du choix pour commencer la visite. Allez zou, une petite photo-souvenir avec Léa pour immortaliser ce moment, et on file au milieu des menhirs.

Autre grosse différence avec Stonehenge, c'est la proximité que l'on a avec les menhirs. Ici, on peut approcher à moins d'un mètre des menhirs dressés derrière les clôtures, pas de chemin imposé, ni de paire de jumelles pour admirer les pierres levées. Du coup, la visite n'en est que plus agréable. Ils sont fous, ces Anglais ! Pour la petite histoire, le site de Carnac a été occupé sans interruption depuis le Ve millénaire av. J.-C. Les alignements mégalithiques auraient été érigés entre 4 000 et 2 000 ans av. J.-C., soit au Néolithique, mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et à quelle époque exacte. Les alignements sont partagés en plusieurs groupes distincts. Les alignements du Ménec regroupent 12 rangées convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent 4 m de haut ; leur hauteur moyenne décroit le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur à l’extrême est. Ce schéma est répété dans les alignements de Kermario un peu à l’est. D’autres alignements plus petits parsèment le site, comme ceux de Kerlescan et du Petit Ménec.

Bref, tout ça pour dire que se promener au milieu de ces champs de menhirs parsemé de bruyères et de coquelicots est un vrai plaisir. Enfin pour moi... Pour Léa, en pleine crise d'ado, un peu moins !

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